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MASCHA-LYNN ◭ I never knew you

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ML. Gillian Devonshire

ML. Gillian Devonshire
PUT ME BACK TOGETHER ◭ lost in bitterness
Messages : 48
Date d'inscription : 04/08/2012
PSEUDO : mischievous wink
AVATAR : Magda (a)
CREDITS : baylee (avatar) ; vsmodelgifs (icon) ; tumblr&myself&boy (signature)



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Jukebox: DAUGHTER ♦ Landfill
côté coeur: côté quoi ?

MASCHA-LYNN ◭ I never knew you Vide
MessageSujet: MASCHA-LYNN ◭ I never knew you MASCHA-LYNN ◭ I never knew you EmptyDim 12 Aoû - 17:56

MASCHA-LYNN GILLIAN DEVONSHIRE
âge ◭ 22 ans
groupe ◭ the creeps
situation financière ◭ classe moyenne +
situation civile ◭ célibataire
métier/études ◭ études de droit
nationalité ◭ étasunienne
origines ◭ russes et canadiennes
orientation sexuelle ◭ bisexuelle
date et lieu de naissance ◭ née un treize août à Los Angeles
quartier ◭ Rancho Vista

caractère en bref ◭ Influençable, fausse-calme, sarcastique, désintéressée, posée, rêveuse, pessimiste, désillusionnée, réaliste, explosive, tolérante, effacée, lunatique, douce, amère, logique, peu confiante, méfiante, agréable, sérieuse, distraite, serviable, honnête,

→ La soirée la plus promettante de la ville se passe dans ta rue. Problème ? Tes parents sont absents et t'ont demandé de garder la maison puisqu'une des portes ne ferme plus. De plus, tu n'es pas invité(e) à cette soirée, qui se passe chez ton voisin. Que fais-tu ? ◭ « Allez Gigi, sérieux, on s'en fou, au pire on met trois chaises de jardin et puis basta! » Je soupire. Gretchen a toujours eu des arguments plus que moyens, mais avait une telle ferveur pour dire les choses qu'on avait envie de croire tout ce qui sortait de cette jolie bouche. « Mais même toi t'es pas invitée, comment tu veux qu'on fasse pour y rentrer ? » Elle réfléchit un instant, puis hausse les épaules. Je secoue la tête, lève les yeux au ciel et soupire de nouveau. Juste pour la forme. Elle sait très bien que je vais la suivre, comme toujours. Mais elle s'en fou, en effet. Gretchen, c'est pas elle qui paiera si quelqu'un s'introduit dans la maison. Le coup des yeux larmoyants, à la limite. Actrice. Elle fait ça depuis toujours, et ça a toujours marché. Pas moi. Moi, je me ferme comme une huître, et les hurlements redoublent. J'évite ses yeux et je me redresse. Elle comprend le signal et se lève d'un bond, laissant échapper un espèce de jappement d'excitation et courant se préparer.

→ Un de tes amis a récemment eu un accident. Et qui dit accident dit impossibilité de bouger, dit pas de fêtes pendant plusieurs semaines. Il commence a broyer du noir, et te demande de le distraire. Sauf que cette demande a été aussi faite par une superbe créature que tu connais à peine, et qui te paraît plus distrayante. Que fais-tu ? ◭ Je me gratte la gorge pour la centième fois depuis un quart d'heure. Il m'emmerde, à déprimer, j'ai pas besoin de ça, moi, pas maintenant. Surtout quand ce beau mec m'a croisé tout à l'heure avec son sourire mutin, ses fossettes à croquer et ses yeux luisant de désir. Impotent de merde. Sérieux, il veut que je le distraie ? J'vais pas lui faire un strip, non plus. A la limite, il peut venir nous mater faire nos petites affaires. Yeurk. Je délire, j'suis vraiment au bout, là. Je soupire, fait semblant de consulter mon portable ; en fait, je prends le numéro du type de tout à l'heure. « T'as pas envie de revoir ce film ? J'suis désolée, j'dois y aller, là, urgence familiale. » Je suis une connasse qui ne s'assume pas. Et qui vient surement de perdre un ami, puisqu'il n'est pas dupe. Mais merde, on a fait des cookies ensemble hier, en parlant, il peut comprendre que c'est lourd, même pour. Et puis fuck, après tout. J'ai déjà ces stupides cachets d'anti-dépresseurs à prendre, je vais pas prendre un antidote en restant avec lui. ses sautes d'humeurs et sa position de victime, j'en veux pas. Je le serre brièvement dans mes bras, lui évitant le coup du regard larmoyant pleins de compassion - ça soule, à force, non ? - et m'en vais de sa piaule qui pue la mort.

→ Dans la rue, tu croises un gars qui court, poursuivi par la police, et te met d'autorité un paquet dans les mains, en te promettant la mort si tu ne le lui rend pas la prochaine fois que tu le croises. La police passe à côté de toi sans te voir. Le mec ressemble à un caïd, sauf que tu ne l'as jamais vu dans le coin ; ce qui veut dire que tu te rappelleras de son visage et qu'il a la carrure suffisante t'étrangler avec son pouce mais qu'il y a des chances que tu ne le revoies plus jamais. Que fais-tu ? ◭ « Merde, Gree, j'ai un problème. » Première solution en cas de problème extrêmement grave ; Gretchen. Princesse parfaite règle tout avec son visage d'ange et un sourire enjôleur. Il y a deux jours à peine, je soupirais parce que les histoires de ouf, c'est à elle que ça arrive toujours. Et là, j'aurais aimé que ça lui arrive aussi. Mais non. Plus qu'a espèrer que quand je lui ferais la description du gars, son regard s'éclaire et qu'elle me dise "oh, mais c'est machin!", et qu'elle aille lui rendre elle-même. Après tout, elle connaît tout types de personnes, pourquoi pas ce mec ? La curiosité l'emporte, on regarde ce qu'il ya dedans, en se promettant juste avant qu'on y touchera pas, après. A tous les coups, il y a de la drogue dedans, et on se dit que celle des caïds dans son genre, c'est pas forcément la meilleure. Plus qu'a trouver une bonne planque.

→ La soeur/le frère d'un(e) de tes potes a bien changé depuis la dernière fois où tu l'as vu. Et a en juger par les regards en coin qu'elle/il te lance, tu pourrais passer sous ses draps quand tu le veux. Seulement, ton/ta pote a toujours été protégé sa famille et ses proches, et c'est l'une des qualités que tu apprécies le plus chez cette personne. Que fais-tu ? ◭ Oh, bordel, pourquoi il me regarde comme ça, lui ? sérieusement, il est mignon, mais c'est ma pote, ça serait comme coucher avec elle, je vais pas lui faire ça, non plus. Ok, ça fait plaisir. c'est même hyper plaisant de se sentir désirée, mais là, ça finit pas me foutre mal à l'aise. Je lui lance un regard en secouant la tête, du genre "rêve, boudin, tu m'intéresses pas" ; même si c'est faux. Non, jamais, peut-être à la limite si c'était une ancienne pote dont j'ai plus trop de nouvelles maintenant, mais sinon... beurk. et dommage, quand même.
MAUDE/MISCHIEVOUS WINK
crédit ◭ Lady Fame,
âge ◭ 17 ans
avatar souhaité ◭ Magdalena Frackowiak
fréquence de connexion ◭ 7/7 jour
où avez-vous connu le forum ? ◭ à ton avis ? (a)
avis sur le forum ◭ nul...
le mot de la fin ◭ t'es moche


Dernière édition par ML. Gillian Devonshire le Lun 13 Aoû - 20:35, édité 3 fois
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ML. Gillian Devonshire

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MASCHA-LYNN ◭ I never knew you Vide
MessageSujet: Re: MASCHA-LYNN ◭ I never knew you MASCHA-LYNN ◭ I never knew you EmptyDim 12 Aoû - 17:56

THIS IS MY LIFE AND I DEAL WITH IT

Il y a ma mère, son visage enfouit dans ses mains, en train de pleurer, et puis il y a mon père, qui n'a toujours pas quitté son uniforme de militaire, qui lui caresse doucement le bras, en lui murmurant des paroles rassurantes de sa voix chaude. J'hésite, titube et finis par rentrer dans la cuisine, d'un pas mal assuré. J'ai l'impression de déranger. Je me racle la gorge, mal à l'aise. Ma mère ne pleure jamais. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Ils relèvent la tête et je découvre qu'en effet, ma mère ne pleure jamais. C'est mon père, qui a des larmes sur les joues. Ma mère, elle, semble avoir pris dix ans de plus. Il faut dire que d'habitude elle se rajeunit exagérément pour faire des cachotteries dans le dos de mon père. Elle ne sait pas que je le sais, mais elle laisse traîner son portable un peu partout et reçoit des messages compromettant sans cesse ; alors il faut qu'elle assume. Pourtant, a en voir le regard qu'elle porte actuellement à mon père, empreint de tendresse et d'admiration, on voit qu'elle l'aime. Je me dis que ça doit être ça, les relations humaines, quand on est vieux. On est amoureux, mais on a l'habitude d'aimer, mais pas l'habitude de rester seul. Alors, on va voir ailleurs, même si ça nous bouffera de l'intérieur et qu'on s'en voudra plus tard.
« Mascha... Ton oncle et ta tante ont eu un accident de voiture. » Je ne mets pas longtemps à comprendre de qui ils parlent. La seule famille qu'on voit encore, c'est le frère alcoolique de papa et sa femme bizarre, parce que leur fille est une petite perfection à laquelle ils me comparent sans cesse.
Sur le coup, j'ai pas compris. J'ai hoché la tête, la bouche ouverte, puis j'ai froncé les sourcils. « Oh. Et, ils vont bien ? » Mais je savais pas, moi. Qui dit accident ne dit pas forcément dommages importants. Mon père détourne les yeux, et je dois tendre l'oreille pour entendre ce qu'il me dit. « Ils sont morts, Mascha. »
Mon oncle et ma tante, je ne les ai jamais vraiment connus. C'était juste un visage sur un nom, au milieu de réunion de famille à l’atmosphère lourde, juste pour faire croire qu'on était pas totalement deux familles a part en ayant rien à voir. Le sujet de conversation principal a toujours été Gretchen, ma cousine parfaite. Je me suis demandée pendant longtemps si elle faisait ça pour détendre l'ambiance, ou si c'était pour qu'on s'intéresse à elle. Mes parents pensaient que c'était la deuxième option, parce ses géniteurs ne devaient pas beaucoup s'intéresser à elle et qu'ils devraient aller les voir plus souvent juste pour elle.
J'ai hoché la tête gravement, prenant le temps d'analyser la situation. Puis, je repensais aux paroles de mon père. Il n'avait parlé que de mon oncle et de ma tante, pas de ma cousine. Alors que j'allais poser la question, ma mère se leva et répondit directement. « Ta cousine, Gretchen, va venir vivre avec nous. »
J'avais quinze ans, à l'époque. Je me doutais bien qu'avoir la princesse à la maison allait changer quelques petites choses. Mais j'ignorais que c'était elle directement qui allait chambouler ma vie.


« (...) Tu tu fous de moi, c'est ça ? Sérieusement, à quoi tu pensais ? » Il cet air terrifiant, celui qui me faisait trembler de peur et devant lequel je pleurais automatiquement, étant petite. mais c'est ça, le truc. Je ne suis plus petite. J'ai dix sept ans, et je l'emmerde. Il serait temps qu'il commence à le comprendre. J'ai envie de fumer. Dans un geste de rage, il balance le paquet de tabac qu'il tient dans sa main depuis qu'il a commencé sur la table. Il avait l'air con, à le brandir comme si c'était un de ses stupides flingues avec lequel il passe sa vie. Lui aussi, il se fout de moi ; et je me demande à quoi il pensait. J'hausse les épaules, fixant mon paquet et ressentant cette envie de sentir la fumée courir dans ma gorge. Derrière lui, ma mère me fixe d'un air sévère, mais m'a-t-elle déjà regardée autrement ? Les mots sortent de ma bouche, acides, presque crachés. « Qu'est-ce ça peut bien te foutre, t'es jamais là, de toutes façons. » Et puis, merde quoi ! Comme d’habitude, il s'en prend à la mauvaise personne. Et Gretchen n'est pas encore rentrée de sa petite sauterie, elle ne peut pas vraiment me défendre. Elle ne l'aurait pas fait, de toutes façons. Elle serait intervenue doucement, un air surpris sur le visage ; une aura de fragilité bouleversée émanant d'elle. Poupée de porcelaine prête à se fissurer. Elle aurait demandé ce qu'il se passait, se mettant imperceptiblement entre mes parents et moi, me protégeant de ses frêles épaules pour être une fois de plus au coeur de l'attention. Et ils n'auraient pas voulu lui faire de mal, alors elle se serait tournée vers moi aurait dit "on va se coucher ? On a cours, demain." A l'heure qu'il est, ils pensent qu'elle est en train de dormir chez une amie sérieuse. La vérité, c'est qu'elle s'est barrée avec un mec lors de la soirée d'hier et qu'elle m'a envoyé un message pour me dire de ne pas l'attendre. Je l'ai couverte quand les deux abrutis sont rentrés plus tôt, c'est tout.
Mon père s'est figé. Il s'approche de moi, d'un air menaçant. Je n'ai jamais osé lui parler comme ça, avant. Avant, c'était mon héro, et j'étais sa princesse. Et puis, Gretchen est arrivée. Sauf que Gretchen, c'est une vraie princesse. Et mon père, il tuait des gens, et on lui pardonnait. « Regarde moi dans les yeux, et répète moi ça. » sa voix sourde gronde de colère, et cette colère est contagieuse, puisque moi aussi, je bouillonne. Je relève les yeux vers lui sans crainte, lui adressant un regard noir et méprisant. « Fou moi la paix. C'est la chose que tu sais le mieux faire, après tout, tu devrais continuer. »
Son état de fureur cesse brutalement, et il devient livide. Ma mère aussi me regarde, hébétée, la bouche entrouverte, ne sachant quoi dire. Je pousse un soupir agacé et me lève, saisissant mon paquet de tabac, histoire de sortir fumer pour me calmer les nerfs. Il me saisit violemment le bras quand je passe devant lui, et je lui fais face sans crainte, tandis qu'un de ses bras se lève, amorçant un geste pour ma frapper. « Oh. Tu comptes faire quoi, me frapper pour me remettre les idées en place ? T'en fais pas, c'est déjà fait. Toi, par contre, tu le mériterais. Histoire qu'on te rappelle que ta famille est ta priorité et que c'est parce qu'on excuse le fait que tu tues des gens que tu fais un métier honorable pour autant. » ça, c'était méchant. Il ne s'est jamais vanté d'avoir tué quelqu'un. Il en parle seulement avec une indifférence effrayante. Par contre, que sa fille finisse de ranger la maison après la soirée de la veille - qui s'est plutôt bien passée, par ailleurs, pas de casse ni rien - ; ça, c'est inadmissible. Il déchanterait encore plus vite s'il savait que c'était Gretchen à l'origine de tout ça. Mais peu importe. Je ne suis pas là pour enfoncer ma cousine, la seule personne que j'apprécie réellement dans cette maison. « Mais enfin, Mascha-Lynn ! » je regarde ma mère un instant, avant de lui passer devant et de sortir de la maison. Mascha-Lynn, hein. Elle m'appelle jamais comme ça. D'habitude, c'est Mascha, ou Lynn. Jamais Gillian. Pour elle, Gillian, c'est juste une vanne entre ma cousine et moi. Dommage pour eux.


Une main secoue fermement mon bras, et je pousse un grognement. Gretchen a intérêt d'avoir une bonne raison pour me réveiller maintenant alors que je suis bien endormie, confortablement installée... « Allez, debout, mademoiselle ! Désolée, je connais pas ton nom, mais ça gueule dur en bas, mes parents vont me détruire, faut que tu partes... » ... sur le sol. Merde, c'est pas Gretchen, ça. J'ouvre un oeil, puis deux. Voyant que je me réveillais, la fille est déjà partie, et je me redresse, la bouche pâteuse. Je m'assois en tailleur, le temps de réaliser où je suis et de me rappeler de la nuit passée. Des pilules qui circulent, des éclats de rires, mon rire à moi, devenu hystérique, le seul qui sort désormais de ma bouche ; des gens qui me passent une bouteille, une bouche chaude sur la mienne, une main sur ma cuisse, et l'air qui me manque a force de rire...
Je mets ma tête entre mes mains, me massant les tempes et laissant couler une larme, avant de respirer pleinement et de me lever. Il faut que je partes d'ici, vite, le plus vite possible. Je me mets à courir, alors qu'un cri déchire la maison ; la rage d'une mère découvrant que sa maison a été souillée en son absence. Je souris amèrement. Ces cris là, j'y ai échappé depuis un an. Mes parents, je ne leur parle plus. Je ne parle plus qu'à Gretchen, et je réponds aux questions que me posent ses amis. Même à ma psy, j'ai rien à lui dire. J'ai commencé à voir un spécialiste après la fête que Gretchen avait organisé à la maison, et que j'aie répondu sèchement à mes parents. Ils pensaient que quelques chose allait mal. C'est faux. A l'époque, tout allait bien ; je vivais ma vie au jour le jour, entraînée par ma cousine, allant de soirées en soirées, profitant de tout, du soleil sur ma peau, du vent dans mes cheveux et des regards des autres sur moi, sur nous surtout, mais qu'importe, c'était déjà ça. Et puis, petit à petit, tout à basculé. Le soleil s'est mis à me brûler, le vent à me griffer et les regards à me ronger. J'ai perdu goût à tout, recherchant sans cesse l'état d'euphorie qui m'accompagnait lorsque je dansais après quelques verres. Sauf que désormais, il me faut des bouteilles et des cachets, pour le retrouver, cet état. J'ai toujours un truc qui va pas, je me sens seule - qu'est-ce que je raconte, je suis seule - et j'ai goût à rien. Dépression, m'a dit ma psy. Mais je sais pas comment c'est arrivé. C'est comme si ça avait toujours sommeillé en moi, que c'était là, quelque part, tapis dans l'ombre, et c'est sortit au moment où je m'y attendais pas, alors que tout allait à peu près bien dans ma vie. Je pleure pour rien, je m'énerve toute seule, je suis laide et je me déteste. Je regrette le temps où je n'étais pas encore habituée a me sentir tituber, à sortir en douce et à s'incruster à des soirées. Plus aucune excitation ne me gagne, et je suis fatiguée de la chercher. Je rencontre des anciens amis, qui me demandent si ça va, je dis "oui" machinalement, sans le penser, et je les fais parler d'eux. Je prends des anti-dépresseur trois fois par jour, voir plus, je ne respecte jamais la dose prescrite et j'emmerde le médecin. J'ai peur pour rien, et je ne parle a personne de ces peurs.
Parfois, je surprends le regard scrutateur de Gretchen, mais elle ne dit rien. Je sais qu'elle n'ose pas. Elle a eu une vie plus difficile que la mienne, et j'ai toujours attendu qu'elle vienne vers moi afin de ne pas la brusquer. Elle fait pareil, je sais, je le sais parce que je suis la seule a la connaître réellement.
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