TIM ► BANG ! t'es mort.

BANG, Timaël Royan

âge ◭ dix-neuf ans.
groupe ◭ The Marooned.
situation financière ◭ aisé.
situation civile ◭ célibataire.
métier/études ◭ prend une année sabbatique sinon, étudiant en littérature et serveur dans un bar quand il n'a pas la flemme.
nationalité ◭ Chinoise et américaine.
origines ◭ chinoise et française.
orientation sexuelle ◭ bissexuel.
date et lieu de naissance ◭ 24 décembre 1992 à Beijing.
quartier ◭ Old Town Palmdale.

caractère en bref ◭ Tim c'est pas le stéréotype de l'asiat " kawai ". Non, faut pas s'fier aux apparences avec les gens comme lui. Psycho dans l'âme, il est insouciant, impulsif. Pas du genre à penser aux conneries. Live fast, die young, comme il aime dire. Chez lui c'est pas tout noir ou tout blanc, quand même. C'est quelqu'un d'assez intelligent et très attachant. Tim c'est un peu une addiction. Faut vraiment y aller pour pouvoir se séparer de lui. Demandez aux gens dans la rue, ils vous diront qu'il est froid, indifférent et que les conneries lui collent à la peau. Mais demandez donc à Skyler son meilleur ami. Il vous répondra que malgré les conneries, Timaël sait quand il faut s'arrêter. Quand c'est l'temps de réparer les pots cassés. Avouons-le, Tim c'est le genre de personne à être connu de toute la ville, mais le peu de personnes qui savent qui il est réellement, peuvent s'estimer fières d'en savoir plus que les autres.

→ La soirée la plus prometteuse de la ville se passe dans ta rue. Problème ? Tes parents sont absents et t'ont demandé de garder la maison puisqu'une des portes ne ferme plus. De plus, tu n'es pas invité(e) à cette soirée, qui se passe chez ton voisin. Que fais-tu ? ◭ J'm'en fous de la porte. J'm'en fous de pas avoir d'invit'. J'suis pas le petit chien de mes parents et la dernière fois que j'ai pas pu entrer quelque part, c'était à une soirée d'une petite salope qui s'fait baiser par tout le quartier. Résultat, la BMW de son papa a fini dans la piscine et son nouveau copain a du faire de la chirurgie.Puis le jour où mes parents resteront suffisament longtemps à la maison pour me donner un ordre, il est pas prêt d'arriver. Donc moi j'me casse à cette " grande fiesta " et si je peux pas rentrer, carnage. De toute façon, qui oserait me recaler ?

→ Un de tes amis a récemment eu un accident. Et qui dit accident dit impossibilité de bouger, dit pas de fêtes pendant plusieurs semaines. Il commence a broyer du noir, et te demande de le distraire. Sauf que cette demande a été aussi faite par une superbe créature que tu connais à peine, et qui te paraît plus distrayante. Que fais-tu ? ◭ Faut que ce soit vraiment un bon pote pour que je refuse quelqu'un chose à une aussi belle créature. Mais si c'est l'cas, alors adieu la nana. Les potes avant les putes, c'pas ce qu'on dit ? De toute façon, j'sais que si c'est un bon pote, il ferait pareil pour moi. P't-être bien que je joindrais l'utile à l'agréable et que j'organiserai une soirée dans sa chambre et que la belle créature se pointera. J'suis sûr qu'entre deux joints et trois shoots, il s'apercevra même pas que j'suis parti ailleurs. Qui sait, j'veux même bien partager la beauté fatale. Mais faut vraiment que ce soit un très bon pote et que la fille en question soit pas un très bon coup. J'veux bien être généreux mais j'ai mes limites.

→ Dans la rue, tu croises un gars qui court, poursuivi par la police, et te met d'autorité un paquet dans les mains, en te promettant la mort si tu ne le lui rend pas la prochaine fois que tu le croises. La police passe à côté de toi sans te voir. Le mec ressemble à un caïd, sauf que tu ne l'as jamais vu dans le coin ; ce qui veut dire que tu te rappeleras de son visage et qu'il a la carrure suffisante t'étrangler avec son pouce mais qu'il y a des chances que tu ne le revoies plus jamais. Que fais-tu ? ◭ Déjà j'l'ouvre son p'tit paquet, parce que Monsieur le caïd, a pas précisé dans quel état j'devais lui rendre son paquet. Et puis c'pas à moi qui faut tendre un paquet dans cette situation-là. J'veux bien avouer que je connais très bien les flics pour avoir passé plusieurs jours en cellule, mais c'pas pour autant qu'ils vont pas s'arrêter pour me fouiller, ces enculés. Bref, imaginons que pour une fois, je m'en tire à bon compte, bah je ramène son joli cadeau chez moi et si ça s'fume, je le fume, si ça s'niffe, je le sniffe, bref, je cherche pas à comprendre. Et admettons qu'on se revoit, c'pas avec ses pouces de la taille du Nevada qu'il va me faire peur. Faut pas s'fier aux apparences, j'ai un plutôt bon crochet du droit...Puis j'cours vite aussi. Très vite.

→ La soeur/le frère d'un(e) de tes potes a bien changé depuis la dernière fois où tu l'as vu. Et a en juger par les regards en coin qu'elle/il te lance, tu pourrais passer sous ses draps quand tu le veux. Seulement, ton/ta pote a toujours été protégé sa famille et ses proches, et c'est l'une des qualités que tu apprécies le plus chez cette personne. Que fais-tu ? ◭ Encore une fois faut que ce soit un très bon pote et que j'ai genre passé beaucoup de temps avec toute la famille pour connaître chacun de ses membres un minimum. Si c'est pas le cas, m'en fous, elle finira dans mon lit. Puis au pire, on est pas obligé de dire à qui que ce soit ce qu'il s'est passé. Et je peux toujours nier en bloc si la nana m'balance, non ?

MARINE/MADNESS • REVENGE
crédit ◭ madness • revenge.
âge ◭ dix-sept ans.
avatar souhaité ◭ Wu Yi Fan
code pour la réservation de l'avatar ◭

Code:

[color=orange][size=15] [/size][/color] Wu Yi Fan → madness • revenge

fréquence de connexion ◭7/7 jour
où avez-vous connu le forum ? ◭ un mp sur bazzart, j'crois.
avis sur le forum ◭ il est cool
le mot de la fin ◭

THIS IS OUR DECISION TO LIVE FAST AND DIE YOUNG

Aspire. Tire sur ce bâtonnet incandescent qui te fait joyeusement oublier tes problèmes. Expire. Fini le stade où tu crapotais, te noyais presque dans cette fumée grisâtre, noirâtre. Tes poumons sont abimés depuis tellement longtemps que tu peux plus faire ton jogging matinal. Fini l’époque où tu courrais fièrement derrière les jolies filles, maintenant t’es plus du genre à attendre qu’elles viennent poser leurs jolies p’tits culs dans ton lit. Et qu’elles repartent avant qu’tu te lèves. T’es seul, face au néant de la vie, te moquant éperdument du lendemain, savourant déjà les conneries que t’as pas encore faites. On t’a répété durant toute ta vie que t’avais du temps. Mais du temps t’en as plus maintenant. Alors tu cours derrière l’éphémère et t’espère qu’il sera là pour rattraper tes conneries. Lui ? Ton meilleur ami, ton bras droit, discret et solitaire qui malgré tous les coups que tu lui fais, est toujours là pour toi. Il est la famille que t’as jamais eu. Et tu te demandes bien ce que ça fait d’avoir une famille. T’es tout seul depuis ta naissance et tu peux en dire plus sur les dix dernières gouvernantes que t’as eu, et que t’as fait virer illico presto, que sur tes parents. Ta mère, un top modèle suédois monté comme un meuble Ikéa, sur qui tous tes potes fantasment. Dès qu’elle est dans les parages, tu vois débarquer chez toi une dizaine de fils adoptifs, qui bandent dès que madame à le malheur de se baisser et faire dépasser son string de sa mini-jupe. Ton père, un riche homme d’affaire qui passe plus de temps à s’envoyer en l’air et à gagner des millions qu’à signer tes bulletins. Toi t’as jamais dit Papa ou Maman comme premier mot. Au contraire, tu les évites ces pseudonymes. Puis faut dire ce qu’il en est, tu t’en fous que Maman passe plus son temps dans la coke que dans les couches et que Papa ne se rappelle plus de combien de chèques il a signé pour que l’gosse ne se retrouve pas avec des frères et sœurs illégitimes. De toute façon t’as Skyler. Skyler c’est ton père, ton modèle, ton jumeau. Tu peux pas te passer de lui, et ça il le sait pas. Par contre toi tu sais qu’il peut pas se passer de toi. Et t’aimes cette emprise que t’as sur lui, comme celle qu’il a sur toi. Tout le monde croit que c’est lui le petit chien, qui revient toujours la queue entre les jambes, mais en réalité c’est toi. Toi qui déteste tellement la solitude, le manque d’affection et l’anonymat, c’est toi qui reviens vers lui. Et en un sourire vous êtes de nouveau pote. T’as beau dire que tu te fous de tout, tu sais que s’il partait tu pourrais en crever. T’aime déjà pas que quelqu’un d’autre que toi s’approche de lui. C’est ta chose. Et t’es la sienne.

Aspire. Vois-tu comme l’illusion t’emporte déjà au loin ? Proche de la déchéance, tu vis pour le plaisir. Ca fait cool à c’qui paraît. Et c’est tant mieux. T’aime ça avoir l’air cool, ça te fait te sentir vivant. T’aime voir les nanas te dire bonjour et les mecs te demander à quelles soirées tu vas aller. Si c’est bien toi qui a fait couler une bagnole de flics dans la piscine du maire. Ou encore si t’as réellement couché avec la prof de philo pour avoir cette note terrible au dernier devoir. Et ça te fait rire. Une tafe de plus et tu t’abandonnes au plaisir. Tu files le joint à quelqu’un d’autre et tu rigoles. Tu sais pas pourquoi, et ça t’fais rire encore plus. Au loin t’entend déjà les sirènes des flics qui arrivent. Tu te dis que t’as encore cinq minutes avant qu’ils débarquent. Alors tu repenses à ta vie.

Toi le pauvre gamin qui errait encore dans les rues de Beijing à l’âge de six ans et qui s’est retrouvé du jour au lendemain dans une grande maison de Palmdale. Tu demandais rien à personne mise à part un peu d’amour. Résultat, tu te retrouves dans une maison vide et des parents adoptifs aussi vivants que tes parents biologiques. Tu sais pas ce qu’il s’passe mis à part que ton frigo est bien rempli chaque semaine. T’es pas du genre à avoir quatre bagnoles chez toi, mais tu peux te permettre de vider les caves du paternel une fois par mois.
Quatre minutes. Puis là tu penses à la famille de Skyler. Sa famille qui te traites comme si t’étais un Dashwood-Adams. Sa grand-mère qui dans tes piètres souvenirs te rappelle la tienne. Celle que t’as dû quitter, après avoir appris que tes parents te vendaient à un couple d’américain. A croire que t’as jamais eu de chance avec la famille. Jusqu’à ce que la famille de ton meilleur pote t’adopte sentimentalement parlant. Et tu te demandes ce que tu deviendrais sans les repas de famille le dimanche midi et l’odeur du gâteau au chocolat dès que tu franchis le pas de la porte.

Trois minutes. Et Skyler dans tout ça ? Tu te dis que vous faites la paire, après tout, c’est un peu comme si vous étiez des jumeaux, des siamois. Sauf que t’es le seul à avoir les yeux bridés dans la famille. Tu ferais tout pour lui comme il ferait tout pour toi. Dans l’histoire c’toi le petit chien, qui revient désolé, après chaque connerie que ton meilleur pote évite de justesse. Au fond de toi t’envies la vie de ce pote qui t’enviait au lycée. Ouais t’as beau être cool, quand tu rentres chez toi c’est une maison vide qui t’accueille. T’as beau avoir toutes les nanas à tes pieds, y en a jamais une qui saura gagner ton amour et ton respect. Skyler et toi c’est indescriptible. C’est comme si tu savais ce qu’il allait dire et faire avant même qu’il ouvre la porte de ta chambre, s’affale sur ton lit et te demande si t’as un plan pour ce soir.

Deux minutes. Parlons-en de ce soir. Cette méga fiesta, le nirvana des fêtards. Organisé par un bon pote du lycée, t’as tout de suite sauté sur l’occasion. Alors t’as forcé Skyler à t’accompagner, même si vous saviez qu’à la fin de la soirée, il rentrerait seul et toi accompagné. A la limite tu te doutais que c’était lui qui allait te sortir de la maison, et de ton vomi accessoirement, pendant que tu lui répèterais que tu l’aimais comme ta propre vie et qu’il acquiescerait en te balançant un bon seau d’eau froide sur la gueule pour te faire décuver. Parce que Skyler ramasse toujours les pots cassés.

Une minute. T’es là allongé dans ton canapé, tu bouges pas alors que tout le monde s’agite, fébrile. Les flics arrivent, ils sortent de leurs voitures et toi tu souris. Parce que tu sais que tu vas encore passer une nuit dans une cellule grisâtre à décuver en rigolant, le nez dans ton vomi ou coincé entre deux caïds. Tu rigoles tellement fort que les autres te regardent, comme si t’étais malade. Mais au fond d’eux ils savent quel genre de psychopathe t’es. Du genre à se faire embarquer chez les flics juste pour le fun. Du genre à se taper la meuf de ses potes juste parce qu’il est en manque. Du genre à tuer le premier qui ose dire un mot sur son meilleur ami. T’es du genre dur à cuire mais au fond tout le monde sait que tu l’es pas. C’est juste que t’as besoin d’attention. Et que tu l’obtiens en poussant les gens à bout.

Félicitation, chez nous, on appelle ça toucher le fond.